Avec le déconfinement, certaines activités sportives dont l’escalade ont pu reprendre pour le plus grand plaisir de ses amateurs. Les grimpeurs doivent toutefois se plier aux règles de sécurité imposées par le ministère des sports.
L’escalade et les précautions qui vont avec
La reprise de l’escalade après le 11 mai, jour où le déconfinement a été prononcé s’est faite sous certaines conditions. Le gouvernement reste en effet prudent en ce qui concerne les autorisations qu’il accorde. Certaines règles de sécurité doivent être appliquées autant par les grimpeurs que par les organisateurs. Cela inclut le fait de se laver les mains entre chaque tentative en plus de s’appliquer du gel hydro-alcoolique en guise de désinfectant. Toutes ces mesures ont en tout cas été établies afin de lutter contre une éventuelle rechute de l’épidémie.

La logistique révisée
Des restrictions ont également été opérées au niveau de l’escalade en bloc. Cette dernière n’est désormais plus faisable sur des blocs à hauteur élevée. Ell est uniquement praticable sur faible hauteur. Il s’agit là d’une autre mesure visant à faire en sorte qu’il n’y ait pas trop d’attroupements au départ. Les autres précautions dictées par les autorités concernent quant-à elles l’utilisation du matériel d’escalade qui, de préférence se doit d’être individuel.
Disposer d’un matériel stérilisé
Les grimpeurs devront en effet faire en sorte de disposer de leur propre matériel d’escalade lors des séances d’entraînements et des compétitions. Dans le cas contraire, le matériel se doit d’être désinfecté après chaque utilisation. Les règles de sécurité établies par les fabricants doivent également être respectées à la lettre sous réserve d’une mise en quarantaine minimale de 72 h. En règle générale, les grimpeurs sont tenus de respecter une distance de sécurité 1,5 mètres lorsqu’ils se trouvent au pied des voies. Cet intervalle monte à 5 mètres lorsque ces derniers sont engagés. Tout cela sans parler du port obligatoire du masque en toutes circonstances.