Lors d’une séance de running, notre pied à tendance à s’affaiblir du côté du gros orteil. Ce mouvement physiologique appelé pronation doit toutefois être contrôlé sous peine de provoquer des blessures et lésions.
Qu’est-ce que la pronation ?
La pronation est un phénomène naturel dû à la morphologie de nos pieds. Il se peut toutefois qu’elle soit trop excessive comme par exemple pour des pieds plats. C’est là que le type d’équipement utilisé prend toute son importance. Vos chaussures doivent en effet être choisis en fonction de la manière dont vos pieds se déplacent et se posent sur le sol. Les coureurs qui ont tendance à trop ou pas assez enrouler leurs pieds vers l’intérieur lors de la réception sont les plus assujettis à ce type de blessures. Cela est dû au manque d’absorption des chocs. Un phénomène qui touche près de 60 % des coureurs.

Définissez la morphologie de vos pieds
Trois types de pronation ont jusqu’ici été recensés dont la supination. Afin de définir si vous êtes supinateurs, vérifiez que le contact avec le sol de la face extérieure de votre talon se fasse à un angle supérieur avec un minimum de pronation. Vous ressentirez alors les chocs sur la partie inférieure de votre jambe. Dans ce cas, la pression sera plutôt orientée vers vos petits orteils et la partie extérieure de vos pieds.
Il existe également les pronateurs neutres dont la répartition des chocs se fait de manière homogène depuis la face avant de vos pieds. Cette caractéristique permet aux coureurs bénéficiaires de ce type de pronation d’être moins exposés aux risques de blessures. Il est cependant bon de savoir que le risque zéro n’existe pas. Pour savoir si vous avez une pronation neutre, vérifiez que votre pied atterrit bien sur l’extérieur de votre talon et s’enroule par la suite vers l’intérieur. D’une manière générale, les coureurs ayant des pieds à voûtes de tailles normales sont des pronateurs neutres.
Le dernier type de pronation vise à faire atterrir votre pied sur l’extérieur du talon pour ensuite l’enrouler de manière excessive vers l’intérieur. Appelé supronateur, ce type de pied transfert le poids de votre corps vers le gros orteil et non vers la pointe du pied comme cela devrait se faire. Du coup, le coureur est particulièrement exposé aux ampoules et aux blessures au niveau du tibia. Dans le pire des cas, c’est la rupture de fatigue qui risque de survenir.
En conclusion
Le meilleur moyen de connaître votre type de pronation reste donc la constatation du type d’usure sur les semelles de vos chaussures. Les supinateurs useront plus rapidement le bord extérieur de leurs semelles tandis que les supronateurs, l’intérieur du talon. Pour les pronateurs neutres, une marque en forme de S se dessinera depuis l’extérieur du talon en direction du gros orteil.
Une fois votre type de pied défini, vous pouvez choisir vos chaussures en parfaite adéquation avec votre pronation. Les fabricants proposent en effet un rembourrage afin de combler les lacunes sur certaines parties. Ce qui vous permettra de remédier efficacement au problème.
Enfin, en cas de doute adressez-vous à un spécialiste ou un podologue. Ce dernier vous permettra également de savoir si votre foulée nécessite la confection ou non de semelles spécifiques.